Optimisation des performances de la console

Principe

Ce sont les éléments les plus lents qui vont fixer la fréquence maximum du système. Il faut donc déterminer les goulots d'étranglement du pipe-line et les modifier. Cela peut se faire par exemple en dimensionnant à la hausse les composants, en les multipliant ou en les réorganisant.

Où sont les gains à trouver ?

• le chipset : le simplifier afin de pouvoir en augmenter la fréquence (ex : au niveau de la gestion des entrées-sorties)
• le système d'exploitation
• les bus : les limitations rencontrées au niveau de la vitesse de bus viennent en partie des circuits actuels. Mais cette vitesse de bus pourrait ne pas être nettement supérieure avec des circuits optimisés : toutes les capacités et inductances sont nettement plus importantes en dehors du circuit intégré, d'où une vitesse de fonctionnement moindre. Un meilleur "emballage" (circuiterie), une plus grande intégration pourrait théoriquement autoriser une vitesse de bus plus élevée.
• montée en fréquence : la limite des fréquences de fonctionnement du microprocesseur est principalement liée à sa fabrication : les transistors qui le composent ont leurs défauts (capacités parasites et dissipation thermique surtout) qui deviennent de plus en plus gênants quand la fréquence augmente, d'où la volonté des fabricants d'augmenter la finesse de gravure. Un refroidissement efficace d'un processeur permet de monter en fréquence (ex : azote liquide)
• aller à l'essentiel : renoncer aux compatibilités ascendantes (comme c'est la règle en matière de consoles) et à la gestion d'une multitude de matériels et de périphériques distincts (là aussi les consoles ont su sabrer dans le superflu)
• choisir : sélectionner le microprocesseur de telle manière qu'il réponde aux besoins du système d'exploitation, et non l'inverse
• savoir : des mauvaises langues affirment que Microsoft n'a jamais optimisé ses systèmes d'exploitation, mis à part les premiers MS-DOS. Intérêt bien compris avec les constructeurs ? Par ailleurs, la loi de Moore joue pour nous : un algorithme est trop gourmand ? Si l'on n'arrive pas à l'optimiser, on peut toujours attendre quelques mois, le temps que les processeurs soient sensiblement plus rapides !

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